Day to lifeentrainementMise en formeMotivation

Pour les gens qui ne me connaissent pas, on pourrait dire que je suis plutôt du type vivre et laisser vivre. Par contre je m’offusque facilement quand j’entends des gens donner des opinions qui sont copié-collé d’un statut Facebook ou d’un supposé spécialiste qui en fait est plein de préjugés. Faque aujourd’hui je crève l’abcès, je sors le méchant :

WTF QUE LE CROSSFIT C’EST DANGEREUX!?!?

A rider crashes into a security wall during the Red Bull Road Rage bike downhill race in Sigulda

Un de mes sports préférés est le vélo de route et quand on descend une bonne côte, on va chercher 80kmh, facile. Mais le CrossFit c’est dangereux.

Avant de découvrir le CrossFit, je faisais de l’escalade et du kayak d’eau vive. Tsé, des sports bin conservateurs. Mais le CrossFit c’est dangereux.

Quand j’étais jeune, je me suis tenu dans des skateparks. Les gars qu’on voit aux X-Games faire des double-backflips en BMX, ils ont tous commencé quelque part (en béton ou en asphalte probablement), avec leurs chums qui leurs crient: « enweille, t’es pas game! » Mais le CrossFit, c’est dangereux.

Mon feed FB est rempli de kids qui se filment sur les corniches des plus hauts gratte-ciels au monde, d’apprentis Jackass ou de vidéos de basejumping en wingsuit. Mais le CrossFit, c’est dangereux.

zambezi paddler

On comprend le principe? Il y a beaucoup de sports qui peuvent être poussés à l’extrême. Mais regardez bien où je m’en vais avec ça :

Il y a des milliers de gens qui squattent des gros poids, tout croche et sans supervision, mais « en sécurité dans une cage », MAIS LE CROSSFIT C’EST DANGEUREUX!? La moitié des usagers de gyms traditionnels ne savent pas comment la moitié des machines fonctionnent, MAIS LE CROSSFIT C’EST DANGEUREUX!? Les coachs de Bootcamp programment des Toes 2 Bar, des Box Jumps, des DB Press, des KB snatch, tout sauf une barre olympique d’haltéro, MAIS LE CROSSFIT C’EST DANGEUREUX!?

EST-CE QUE J’AI MANQUÉ QUELQUE CHOSE!?!?

squat cage
Certains kinés, bodybuilders, coachs de spinning et tutti quanti vont dire que le niveau de coaching dans nos boites est insuffisant. Mais peu importe l’expérience et l’implication des coachs de CrossFit (on en prend et on en laisse, hein?), les Nautilus, Energie Cardio, ProForm et Flex Gym sont BONDÉS de gens qui s’entrainent sans AUCUNE supervision!! Pourquoi autant de haine déversée sur le coaching de CrossFit??

Évidemment, avec « les interwebs » aujourd’hui, si on cherche de la vidange, on va en trouver. Les « Crossfit Fails », les WODs inventés plutôt que programmés, les niaiseries qu’une gang de chum a filmé pour rire et qui se fait réinterpréter par le grand public comme étant sérieux. Les conneries virales pognent toujours plus que les tutoriels bien exécutés et c’est toujours les pommes pourries qui ressortent en tant qu’ambassadrices de notre sport. La vérité c’est que tout ce beau contenu de qualité est souvent pris dans le powerlifting, les gyms traditionnels, les gyms de garage ou les compétitions amateurs.

C’est sûr que notre univers n’est pas parfait, on a juste à regarder la récente vidéo du Orange County Throwdown avec les sauts de haies pour se demander si le « constantly varied » n’a pas trop pris le dessus sur le « functional movement ».  Le OCT n’est pas officiellement un événement Crossfit mais ils sont loin de la compé locale. Avec les athlètes de renommé qui y ont participé, il n’y a pas vraiment d’excuse pour avoir programmé un événement aussi horrible à regarder. D’un autre côté, je suis certain que sur papier des haies progressivement plus hautes ça devait avoir l’air plutôt inoffensif…

Overhead-squat

Cela étant dit, la majorité d’entre nous pratiquons le CrossFit pour être EN FORME, pour se DÉPASSER et prendre CONFIANCE EN SOI, et la majorité de nos coachs programment des WODs et supervisent nos performances avec ces objectifs en tête. Les détracteurs auront beau dire que tout athlète devrait recevoir une évaluation posturale, des exercices adaptés et un suivi personnalisé, la vérité est que ce n’est pas accessible à tout le monde et que nous ne sommes pas tous des « athlètes ». Les entraîneurs qui offrent ces genre de services doivent eux même coacher des cours de groupe plus ou moins anonymes pour combler leurs horaires, ce qui en dit long sur la popularité « grand public » de leurs services personnalisés.

Mais pour ceux qui suivent ces cours de groupe, pour tous ceux qui ne font que du tapis roulant et de l’elliptique, pour ceux qui disent être en shape  parce qu’ils font des demi squats et des bicep curls 2 fois par semaine et pour ceux qui comme moi ont essayé tous les sports extrêmes ou qui aiment jouer dans le trafic pour faire un peu de cardio, WTF QUE LE CROSSFIT C’EST DANGEREUX!?!?

Motivation


Et oui je suis une fille. Il y a des semaines où la motivation est facile, je suis en feu et tous les jours j’ai hâte au soir pour m’entraîner et il y a aussi d’autres semaines où je me traîne semi de reculons au gym et que je rêve de rester dans mon divan avec une couverte et un film de filles. Il y a aussi des moments où c’est tough mentalement, émotionnellement. Quand les muscles sont endoloris et qu’il me reste 3 Reps ou pire encore que je suis dans la moitié de mon AMRAP et que je sens déjà que je fléchis et que les larmes me montent aux yeux. Il y a des soirs que je suis au gym et que tous les poids semblent plus lourd que je vois la voie s’allonger devant moi et que j’ai envie de baisser les bras.

C’est dans ces moments-là que je me rappelle mon parcours, que je me remémore les encouragements de mon coach et de mon entourage. C’est dans ces moments-là que je rage et que je pousse encore plus fort, que je passe ma frustration, ma peine, ma fatigue et me concentrant une répétition à la fois et
que je me dit, encore une de plus jusqu’à ce que j’atteigne la dernière rep de la dernière série. C’est aussi surtout dans ces moments-là que je visualise le plus mon but et que oui si ma compétition était aujourd’hui je ne serais pas dans les meilleures mais l’entraînement que je viens d’achever m’amène encore plus près de mon but et me motive à continuer.
Croyez-moi ou pas, quand j’entre au gym fatiguée ou émotionnellement épuisée, je ressors de là revigorée et je me sens mieux pratiquement à coup sûr. On dit des fois que le gym est comme une thérapie et moi j’y crois. Il y a des hauts et des bas comme dans n’importe quelle sphère de la vie et comme dans n’importe quoi, c’est en travaillant et en me dévouant pour que ça fonctionne que ça devient plus facile, que je m’améliore, que les moments de difficulté de démotivation sont de moins en moins présents pour faire place à la motivation et à l’envie de performer et d’utiliser ce terrain comme étant mon terrain de jeu où il est clairement l’espace dans la journée pour prendre soin de moi et pour faire la paix avec pleins de trucs extérieurs qui peuvent gruger par en dedans.
Émotion, motivation et dévotion. Trois mots qui décrive bien ma relation avec le sport, avec l’entraînement. C’est ma passion, c’est une partie intégrante de ma vie et malgré mes hauts et mes bas, je ne verrais pas ma vie sans ça. C’est vraiment la meilleure chose que j’ai pu intégrer dans ma vie.
Je souhaite vraiment à tout le monde de tomber amoureux de leur sport. Allez y, Foncez !
Andy
Entrevues

Retour en arrière, cette compétition tellement motivante et « mongole » à la fois m’a permis de voir performer des gens tellement talentueux… Aujourd’hui je dédis mon article entier sur une athlète que ma page Facebook m’a permis de connaître. Stéphanie Roy.

 Stéphanie Roy est une battante, une fille motivée, motivante qui est une machine de guerre tout simplement. Ex-Zone Sportiveuse, un jour comme ça elle est arrivé, vraiment très rapproché de la date buttoir des Opens en disant à Frank: Hey, peux-tu me montrer comment faire des Snatchs? Non ça n’a pas été sa meilleure année mais elle s’est lancée, tête première dans la compétition et je crois que ça été un changement de vie complètement.
En 2012, elle s’est classée 212e aux Opens. Elle n’a pas lâché et pris de l’expérience. L’an dernier, elle s’est classée 36e aux Opens ce qui l’amena au Régionaux où elle s’est classée 19e. Pas suffisant pour les Games malheureusement… Mais cette année elle est plus forte que jamais, j’ai de beaux espoirs pour elle !

 

FireBreather. Elle a fait la portion équipe le samedi. 5 WODs intenses au fil de la journée. Son équipe, fiers représentants de Crossfit Pro1, a terminé 2e, mais a clanché et même défoncé la finale ! Le soir-même le statut Facebook de Stéphanie était : « Tsé quand ton séchoir est lourd… » et oui, elle était inscrite à la portion individuelle du lendemain. Crazy…

Je suis arrivée tôt le lendemain, vers 8h45 j’étais à l’Usine Crossfit de Montréal. Je cherchais Simon quand je me suis aperçue que Stéphanie était dans la vague en cours pour le WOD 1. Je me suis donc tout de suite avancée. Stéphanie performait très bien pour les Handstands Push-ups, les pull-ups semblaient plus difficile parce que ses avant-bras étaient fatigués, mais elle n’a pas lâché. Un coups les 100 pull-ups effectués, j’ai senti un focus intense pour aller faire les GHD Sit-ups. C’était magique elle les enfilait un derrière l’autre sans paraître fatiguée… J’étais extrêmement impressionnée. Elle a même eu le temps de faire quelques Snatchs ! Résultat, 4e pour ce WOD.

J’ai eu la chance de lui parler suite à cette performance et l’encourager. Une athlète très performante et qui semble plutôt orgueilleuse, ce qui est bien en compétition, tu veux toujours performer le meilleur de toi-même.

2e WOD 3 rounds 21 Deadlifts (175 lb – 205 lb – 255 lb) + 21 Toes-to-bar. Juste une chose à dire. Une Machine. Techniquement forte et focus. Elle est arrivée 4e également à ce WOD.

3e WOD AMRAP 25 wall-balls et 25 calories Rowing. J’ai l’impression qu’elle était dans son élément. Du haut de ses 5 pieds 4 pouces (environ) on pourrait croire qu’elle était désavantagée pour la partie de rameur mais elle a clanché ça et a terminée 1ère !

4e WOD, la journée commence à être longue la fatigue se sent un peu plus, 9-15-21 Muscles-up et Trusters. Ce WOD aurait dû être un de ses meilleurs, mais quand dès le 9e muscle-up sa paume de main a arraché… disons que c’est un peu plus tough de continuer fluidement…Pas le meilleur WOD mais tellement compréhensible… malgré tout, elle s’est classée 5e, ce qui est super bien.

Cumulatif après 4 événements; elle est en 2e place. Elle a donc sa place en finale !!

La finale était particulière… en 3 étapes…
10 burpees – 20 box jumps – 10 burpees – 20 Snatch one arm – 10 burpees – 50 pieds de Overhead lunges avec un 45 lb.

1er essai le plus que tu peux en 1 min 30 sec (30 secondes break)
2e essai le plus que tu peux en 3 min (30 secondes break)
3e essai compléter for times.

Le temps de l’essai 1 et 2 est peut-être autre chose mais quelque chose du genre… aussi, la box changeait de hauteur entre chaque essai, toujours de plus en plus haut.

Stéphanie a battu les autres filles de façon phénoménale.. elle a performé super rapidement et super bien. Quand on pensait que tous les efforts avaient été fournis en plus de la journée de la veille… wow.

Elle a donc terminée 2e aussi en individuelle. Son premier podium 🙂
Cette année pour les Games, je ne serais pas surprise de la voir. Elle performe de mieux en mieux et elle a prouvé durant cette compétition qu’elle pouvait performer au volume.

Je te trouve inspirante Stéphanie, lâche surtout pas tu es belle à voir. Je me sens choyée de te connaître grâce à ma page Facebook et que tu sois présente pour me donner des conseils 🙂

À bientôt!

Andy

Entrevues

Aujourd’hui, je ne peux tout simplement pas passer sous silence les performances de deux athlètes de mon entourage lors de la compétition à l’Usine crossfit Montréal, FireBreather.
C’était la première fois que j’assistais à une compétition. J’en ai vu plusieurs sur le web ou à la télévision mais là y être directement, wow ! J’ai eu plus que la piqûre, j’aurais aimé ça être dedans moi aussi… OK je serais sûrement arrivée dans les dernières mais pas grave mon dieu que ça me tentait. J’ai juste de plus en plus hâte aux Opens qui commencent dans 1 mois tout juste…
L’univers de compétition est tellement le meilleur feeling qui existe entant qu’athlète. Peu importe ton sport, peu importe ton niveau, lorsque tu te retrouves en compétition contre d’autres athlètes et que tu as ton monde en arrière de toi qui t’encourage et l’effervescence que ça crée,  wow, c’est juste magique…
 
Donc ce dimanche, Simon Chapdelaine, un ami de la Zone Sportive, participait à sa toute première compétition de Crossfit à vie. L’an dernier il a essayé les Crossfit Games Open, mais il ne s’était pas qualifié pour l’étape des Régionaux. Il a peaufiné sa technique tout au long de l’année dernière et a mis les bouchées doubles et triples.


(Crédit de photos: Janie, la copine de Simon)

Il est un athlète en constante évolution, extrêmement dédié à son sport et surtout passionné. Il aime aussi pouvoir transmettre ses acquis autant en entraînement physique qu’en Haltérophilie. Il est un entraîneur attentionné et a toujours la soif de s’améliorer. Il m’a déjà fait comprendre qu’on ne peut jamais être parfait à 100%, il y aura toujours quelque chose à travailler pour s’améliorer, la journée qu’on comprend ça c’est là que le vrai fun commence. Il ne faut pas se plaindre de la douleur, oui on est racké, mais le lendemain on recommence et on oublie le mal pendant l’instant du WOD parce qu’il faut être fort mentalement et ne pas lâcher.
Il est une personne très inspirante au quotidien. Il est toujours de bonne humeur et toujours prêt à m’aider malgré mes 1001 questions ou commentaires sur x ou y. Ce dimanche, j’ai eu la preuve que je n’étais pas la seule à penser ça. Nous étions plusieurs à l’accompagner tout au long de la journée pour le supporter dans ces épreuves. Donc voilà comment ça c’est déroulé.
En crossfit, la beauté de la chose c’est qu’on doit se préparer à tout. On ne sait jamais ce qui nous attend. Dimanche, les compétiteurs ne savaient pas clairement combien de workout ils auraient à faire ni se qu’il y aurait dedans ces dit workouts.
Donc environ 30-45 minutes avant que la compétition commence, ils ont publié le WOD 1 qui était :
75 Handstand Push-Up
100 Pull-ups
75 GHD sit-up
100 Snatch (F 65 lb H 95 si ma mémoire est bonne.)
Time cap : 20 minutes.
Bon matin. Facile pour commencer la journée (J’espère que vous dénotez ici le sarcasme).
Donc, voilà premier WOD, première compé, comment on deal sous la pression… c’est pas facile. Ce fut le WOD le plus difficile pour Simon, il s’est classé 30e sur 32. Glup! Décourageant un peu… Mais non, Simon a gardé le sourire et la confiance qu’il fallait pour continuer.
Le WOD 2 est sorti. YEAH des deadlifts et des Toes-to-bar. Simon a été EXCELLENT, il a prouvé ici que le mental et que l’intelligence musculaire peut rapporter beaucoup. Avec les conseils de son entraîneur (et le mien hihi) Françis Touchette, il prenait des breaks aux bons endroits pour garder le plus possible ses réserves d’énergie tout en étant rapide et efficace. Big boy, 4e position pour ce wod. Toute une remontée comme dirait l’autre.
(si vous voulez voir la performance cliquez ici. Désolé de la qualité douteuse de mes vidéos)
WOD 3, Wallball squats et Rameur, toujours avec intelligence, il a très bien performé et s’est classé 11e. (la vidéo ici.)
WOD 4, la fatigue commence à se sentir, on s’entend, les charges sont lourdes et c’est plutôt rare dans la vie qu’on fait 4 workouts dans la même journée. 9-15-21 de Muscle-ups et Trusters.. Tsé juste pour achever les épaules bien comme il le faut. Simon a été encore une fois excellent en arrivant 10e dans ce wod-ci. (la vidéo ici.)
Cumulatif : 12e position sur 32 participants pour sa première compétition à vie. Résultat très impressionnant considérant que certains athlètes ont participé aux Régionaux ou même aux Games précédemment…
Simon, tu es un athlète incroyable, tu es inspirant, tu me pousses à m’améliorer et surtout tu me donnes espoir que c’est possible pour moi aussi d’atteindre ce type de compétition prochainement. Continue, ta place est aux régionaux assurément cette année et espérons aux Games dans le futur 🙂
Voilà c’est ce qui complète mon article part 1 sur la compétition FireBreather. Dans le part 2, je parlerai d’une athlète que j’ai rencontré plus récemment mais qui m’inspire tout autant. Je l’ai vu en action lors de la même compétition, je vous en reparle 🙂
 
p.s. Promis je me pratique dans ma qualité de caméraman…
Bon training
Andy
Motivation

Hier soir dans le train en route vers la maison, j’avais commencé à bâtir un article de motivation. Par la durée trop courte je n’ai pas eu le temps de le terminé complètement. Bah, pas grave que je me suis dit, je terminerai au retour du gym. Alors, direction Zone Sportive avec mon copain et j’ai fait un des entraînements les plus mauvais depuis longtemps… J’ai dû tout rabaisser les poids et tout. Ouin, un peu moins motivée la fille soudainement.

Je finis le tout pareil et je vois les gars de Football sortir de la petite salle privée où ils s’entrainent. Ils empilaient des boîtes une par-dessus l’autre comme je les ai vu souvent faire. Ils sautent comme de vrais gazelles c’est fou le talent qu’ils ont, c’est magique, mais là les boîtes commençaient à être dangereusement hautes. Je m’installe donc assise en indien sur une des boîtes basses prête à regarder la magie se produire.

Bon, deux des joueurs commencent à sauter de plus en plus haut, un moment ils étaient rendus à 5 pieds de haut, les deux sautaient avec grâce et douceur c’en était beau. Ils ont donc fait, ok on essaye un peu plus haut, 5pi3. L’un des deux, qui était nu-bas soit dit en passant, mesure 5pi7.. et il a réussi à la sauter avec finesse. J’étais bouche bée, impressionnée et je me suis dit que ça valait bien un article sur lui, sur l’athlète qu’il est. Donc voilà, avec ce giga préambule, je vous le présente et je mettrai la vidéo du saut à la fin.

Jamal Henry

Nom : Jamal Henry

Âge : 22 ans (né en 1991)

Occupation : Finissant à Concordia en Théologie et débute un 2e baccalauréat en exercise science

Sport : Football Américain

Position : Receveur

Équipe : Stingers Concordia

Numéro : 12

Aspiration : Devenir joueur de Football professionnel, entraîneur professionnel et entraîner les jeunes joueurs de Football. Il a commencé à jouer au Football à l’âge de 8 ans et il a passé la majeure partie de son secondaire aux États-Unis. Il commence sa 4esaison avec les Stingers de Concordia, termine son 1er Baccalauréat et en commence son second tout en s’entraînant à la Zone Sportive et jouant au Foot. Bien occupé, comme on dit, c’est un athlète dévoué pour son sport mais aussi, pour l’avoir vu, avec les gens.

J’ai rencontré Jamal à la Zone Sportive et je suis toujours impressionnée de le voir aller, c’est une personne extrêmement sympathique, avec tout le monde, en plus d’être incroyablement talentueux. J’admire sa persévérance et son talent. Je trouve qu’il est inspirant parce qu’il prouve qu’un travail acharné peut amener loin.

 

Bon ok, il a beaucoup de talent naturel, il est capable de réussir dès le premier essai des mouvements qui demandent des mois de pratique, comme les muscle-ups.

 

*Tranche de vie*

Un entraîneur dit : Hey Jamal, es-tu capable de faire ça des muscle-ups.

Il répond : J’sais pas j’ai jamais vraiment essayé (le fait et le réussi….) Ah ! Oui, c’est dure un peu hein. (!!!!)

Il est la preuve qu’avec du travail et de la passion, on ne peut que réussir nos buts, nos rêves et nos ambitions. L’important est de toujours se perfectionner, d’essayer un peu plus haut, un peu plus fort et un peu plus loin…

Je vous invite à regarder ses vidéos sur youtube, il est très impressionnant, c’est un excellent joueur de Football mais aussi un athlète habile et en contrôle de son corps dans l’amplitude de ses mouvements, dans la vitesse, la précision, l’agilité et l’exécution. Bravo Jamal, continue, tu es inspirant pour plusieurs, des athlètes qui restent les 2 pieds sur terre et qui sont humbles, on en a toujours besoin. J

J’espère que vous aimez ce petit spécial pour présenter un athlète local qui m’inspire un peu plus chaque fois à persévérer vers l’atteinte de mon rêve.

Voici la vidéo

Bon training

Andy

Motivation

Mi-Novembre, depuis maintenant 2 semaines, les journées raccourcissent. On sort du bureau, il fait déjà noir, on se sent comme très tard le soir, le corps est lourd, les yeux qui brûlent et l’envie est clairement de s’emmitoufler dans une couverture, mettre la switch à off de notre cerveau et écouter la télé.

Je vais vous donner mon top 10 de « trucs pour vous aider à contrer ces mauvais plis » qui peuvent être prit avec l’arrivée du temps froid et avec le manque d’énergie qu’amène le manque de soleil. (Et oui, j’ai mis quelques motivational quotes au travers de tout ça)

  • Prenez la décision le matin, lorsque vous êtes pleins d’énergie et prêt à affronter votre journée au travail. Souvent, dans mon cas, en matinée je suis pleine de volonté et je me sens d’attaque pour sauver le monde. C’est donc à ce moment-là que je dois créer mon engagement.

  • Préparez votre sac de sport avant d’aller au travail et déposez-le sur bord de la porte avant de quitter. Si vous pouvez même, mettez-le dans votre auto. Ce qui m’amène justement au troisième point;

  • Allez y directement après le travail. Si vous n’avez pas de chien à faire marcher ou d’enfants à vous occuper, ne prenez pas le risque d’entrer dans le confort de votre maison et vous asseoir pour vous rendre compte que ouff… c’est dure de ressortir…

  • Si vous le pouvez même changer votre horaire d’entraînement, levez-vous un peu plus tôt et entraînez-vous le matin, ça fait tellement commencer la journée du bon pied!

  • Prenez un engagement avec quelqu’un d’autre qui s’entraîne au même gym ou même un ami, votre conjoint. Des fois s’entraîner seul peu être difficile pour la motivation, alors en se donnant un horaire à deux, ça donne une motivation de plus. Lorsque vous serez moins « dedans » l’autre pourra vous encourager vice-versa !

  • Donnez-vous un objectif à atteindre avant le printemps. Cela vous aidera non seulement pour cette fois-ci, mais bien pour être constant tout au long de l’hiver !

  • Variez vos entraînements, essayez de nouvelles choses. Au gym que vous allez, ils offrent probablement des cours de groupe, prenez un cours différent. 1 essai au 2 semaines peut être suffisamment motivant pour passer au travers 😉

  • Réservez votre plage horaire. Au travail, si vous avez un meeting avec votre Vice-Président mais que votre ami vous appelle pour aller luncher, allez-vous annuler votre VP pour passer le midi entre ami ? Non, vous demanderez si cet ami est disponible une date ultérieure parce que vous n’êtes pas disponible. Votre entraînement, au moins 3 fois par semaine ou 30 minutes par jour devrait être prioritaire, c’est pour votre santé au bout du compte !

  • Éliminez toutes distractions négatives ou néfastes de votre pensée. La tv, la doudou, l’internet, le comfort food ne devrait jamais passer avant un moment pour vous et votre bien-être à long terme. Oui peut-être que sur le coup, le choix sédentaire est plus alléchant, mais vous serez content à la fin de votre entraînement de ne pas vous être fait déconcentrer par ces éléments futiles.

  • Trouvez le moment et l’entraînement/activité qui convient à votre quotidien. Selon moi c’est le point le plus important que j’ai gardé pour la fin parce que si vous ne faites pas un entraînement qui vous rend satisfait pleinement et que vous aimez faire, tous les points énumérés ci-haut ne seront pas suffisant pour vous inciter à être constant. Aussi, si le moment est jamais stable ou opportun, ça ne sera jamais le bon moment. Si vous êtes matinal, entraînez-vous le matin, si vous avez un gym à proximité du travail pourquoi ne pas y aller sur l’heure du lunch, mais si vous vous entraînez de soir, comme moi, mettez tout les chances de votre côté pour ne pas choker. Je vous le dit, vous ne le regretterez jamais.

Voilà, c’était mon top 10 de trucs pour vous aider à passer au travers de l’hiver 🙂 J’espère que ça vous aidera et que vous avez apprécié 🙂 !

Bon training

Andy

Motivation

Le challenge. C’est la graine qui est semé dans votre mental par vous-même ou votre entraîneur pour vous aider à vous surpasser. C’est cet objectif qui fait que vous dépasserez le confort que votre tête vous demande de garder. C’est ce point central qui fera que vous évoluerez et que vous serez de plus en plus fier de vous à la fin de chacun de vos entraînements.
 
Si vous gardez toujours en tête de vous challenger, vous changerez physiquement, oui, mais mentalement aussi. Vous deviendrez plus fort et plus accomplit. Vous aurez plus confiance en vous et en vos capacité, vous foncerez.
 
Les challenges dans la vie comme au gym peuvent être diverses. Ils peuvent être multiples, petits, gros. Peu importe, en autant que la magie de propage et vous verrez, vous aimerez les résultats. Je vous donne un exemple.
 
Dans ma première année d’entraînement à la Zone Sportive, je faisais des maxfits. Pour certains mouvements, je n’augmentais pas les poids, je me disais tout suite dans ma tête que « je n’étais pas capable de lever plus lourd voyons donc je suis petite quand même… » (Je mesure quand même seulement 5’3 ») Alors qu’au fond, je me mettais une barrière psychologie inutile, je ne me challengeais pas; je n’évoluais pas.
 
Un jour, mon entraîneur, Frank m’a dit : »Andy, t’es capable de prendre le 35LB pour les KB Swing awaille. » (Quand je prenais le 25 LB) Je l’ai fait, réticente, mais j’étais effectivement capable et c’était même beaucoup plus facile que je le pensais… À partir de ce jour-là, je n’ai jamais arrêté de me challenger, de commencer avec plus lourd pour le nombre de répétition maximale que je le pouvais, physiquement. Je m’étonne chaque fois. Dès que ma tête me dit « Ok Andy t’es pu capable, c’est assez » J’en fais 1, 2 même 3 de plus jusqu’à ce que finalement j’atteigne mon maximum.
 
C’est avec des challenges comme ça que maintenant, je marche sur les mains, je fais des handstands push-ups, des Butterflies, des Muscle up et que tous mes mouvements plus traditionnels s’améliorent en technique et en force. Je me challenge chaque fois que j’entre un pied dans le gym. Oui, je suis endolorie 7 jours sur 7, mais je me sens bien mentalement et physiquement. Je n’ai jamais été aussi centrée dans ma vie et si près de mes objectifs.
 
Je vous le dit, Challengez-vous, gardez cette force mentale pour vous pousser plus loin travailler votre mental et vos résultats physiques viendront. Je crois en vous et je vous invite à écrire 1 challenge que vous vous lancez ou que vous faites déjà.
 
 
Bon training, c’est le temps là !
Andy
Mise en forme

Il n’est jamais trop tard, rien n’est trop difficile, tout est possible si le mental y est. Je connais une femme inspirante qui, à l’âge de 47 ans est retournée sur les bancs d’école pour devenir Notaire. À cette âge, elle avait déjà beaucoup d’expériences de travail et aurait pu continuer dans ce chemin de vie, mais ce n’était pas cette voie qui l’aurait permis de s’épanouir complètement. Elle et son mari ont fait d’énormes concessions pour que son rêve se réalise. Après 5 ans, elle graduait. Elle est maintenant notaire et vie de sa passion.
 

 

Pourquoi je parle de ça ? Quel lien y-a-t-il avec l’entraînement ? Tout est possible, peu importe l’âge, il faut simplement s’investir et y croire. Quand j’ai choisi d’embarquer dans le processus pour les Crossfit Games Opens qui seront en Mars prochain, je me suis dit; Go!… Mais j’ai 25 ans et je n’ai même jamais touché à une barre Olympique… Je suis une ancienne Patineuse Artistique… peut-il y avoir une discipline plus éloignée du Crossfit que le patinage ? Je ne sais pas… Mais ça m’a appris la discipline et la dévotion. Je le voulais vraiment et je le veux toujours autant, il n’est pas trop tard, il n’y a pas d’âge ni de moment pour se reprendre en mains et faire des gestes au quotidien pour ne pas vivre dans le regret de n’avoir pas oser essayer.
 
 

 

Ça vous semblera peut-être un peu ésotérique, mais il faut croire en soi. Le mental est une énorme partie d’un but sportif. Si vous croyez en vous et que mentalement, vous ne vous découragez pas, vous ne lâchez pas, vous pouvez y arriver. Le mental lâche souvent avant le corps, il faut être plus fort mentalement pour être plus fort physiquement. Il faut avoir confiance, être concentré, être motivé et foncer.
 
Il n’est jamais trop tard pour réaliser quelque chose qui ferait de vous une meilleure personne; une personne plus heureuse et épanouie. Lancez-vous, croyez-en vous.
 
Andy
Techniques

Un peu de technique aujourd’hui. Je me rends compte que sur ma page officielle Facebook, je parle souvent des Handstand Push-ups. Je crois qu’il pourrait être intéressant de vous montrer l’évolution de cet exercice. Comment partir de la base jusqu’à un strict handstand Push-up.

Premièrement, il faut commencer par le début. Commencez par un push-up normal, même sur les genoux si c’est trop difficile. Pratiquez. Chaque fois que vous faites l’exercice, essayez de faire le maximum sur les pieds avant de les faire sur les genoux. Quand vous êtes à l’aise de faire une dizaine de Push-ups sur les pieds, prenez une boîte (ou un banc) et surélevez vos pieds graduellement.
Lorsque vous arrivez facilement à faire quelques push-ups inclinés, vous pouvez essayer la position de Hand-stand Push-up. Il se peut que vous ne soyez pas capable de vous lever sur vos bras seulement avec votre force brute. Voici donc les étapes pour y arriver.
Déposez votre tête au sol, de sorte que vous soyez dos au mur lors du mouvement complet. Placez vos mains un peu plus large que vos épaules et de façon que vous soyez capable de les voir. Attention, écartez vos doigts de parts égales. Ce sont vos appuis lors du mouvement, cela maximisera l’équilibre et la force de votre corps.
Lorsque votre tête et vos mains sont en position, vous pouvez balancer votre corps vers le mur. Vous serez en « chandelle ». Votre force corporelle ne sera pas nécessairement suffisante pour le faire strict. Faites donc un kipping. Je vois déjà les questions. Qu’est-ce qu’un kipping? Comment on peut faire ça dans cette position ? N’ayez crainte, j’y arrive.
 
Le kipping est un mouvement de propulsion qui part des hanches et des jambes pour aider le corps à faire un mouvement que la force du haut de corps ne permet pas. Souvent utilisé en pull-up.
Donc, en handstand, il suffit de s’assurer que vos fesses touchent le mur et descendre vos genoux à la poitrine. Vous serez en position de « petit bonhomme ». Ensuite vous poussez vos jambes vers le haut en poussant vos bras pour atteindre une extension de bras complet. Et voilà, le tour est joué. Pratiquez, pratiquez et repratiquez. Dans quelques temps, vous pourrez en faire sans le kip.
Si même après tout ça vous êtes pro, pourquoi pas l’essayer avec les barres pour faire un déficit hand-stand push-up ! (voir image ici-bas!)
Je vous laisse la dessus, bonne pratique !
Andy
 

 

 
Motivation

À quel point êtes-vous vraiment motivés ? Ah, je veux perdre du poids, mais je ne veux pas arrêter mon sac de chip chaque soir. Je veux être forte, faire des Over-Head Squat de 200LB, mais je ne veux pas trop muscler. Je veux courir un marathon, mais je n’ai pas envie de devoir m’entrainer longtemps d’avance…
 
Be stronger than your strongest excuse. Il faut être plus fort que cela. Avoir un but, un objectif, ça demande un cheminement, un engagement. Il y aura des hauts et des bas. Des jours qui seront difficiles et d’autres vraiment plus motivant. Nous somme humains. VOUS êtes humains. Le cheminement de la remise en forme doit vraiment être un engagement envers vous-même. Être plus fort que sa plus grosse excuse, veut dire faire des sacrifices, ça veut dire se pousser dans le derrière quand c’est le plus difficile. Souvent même, ce sera le meilleur entrainement, parce que c’est le moment où nous en avons le plus besoin.
Ça veut aussi dire savoir créer un équilibre. Intégrer l’activité physique dans votre quotidien, graduellement et remplacer les mauvaises habitudes par de bonnes habitudes de vie.
Ce ne sont jamais les excuses qui amènent les athlètes aux Jeux Olympiques. Ce ne sont jamais les excuses qui permettent un entrepreneur d’avoir du succès avec son entreprise. Ce ne sont sûrement pas les excuses qui permettent à un étudiant en médecine aller chercher son diplôme et pouvoir pratiquer son métier. Soyez plus fort que vos excuses, les oui mais, ne font que ralentir et décourager.
Je finirais même en disant, croyez en vous suffisamment pour détruire vos excuses. Croyez en vous plus que n’importe qui peut croire en vous.
Vous avez du potentiel, vous pouvez réussir. Enlevez le « oui mais » et vous verrez J 
Andy