Crossfit

Source Boxrox.com

Plus de 40 membres du personnel ont été licenciés mardi dernier. Ceci est près de 30 à 40% des employés du quartier général de CrossFit à Santa Cruz en Californie.

La grande majorité de ces personnes provenaient de l’équipe média incluant des caméramans, photographes, graphistes et membres de la logistique des CrossFit Games. Reste tout de même que cette décision est le début d’un grand changement au sein de l’organisation.

Quelques sources disent que c’est en partie une décision de Greg Glassman. Se disant lui-même être «anti-Games», il voyait le spectacle pour présenter le sport trop dangereux. Celui-ci croit que l’organisation devrait se concentrer moins sur les Games, mais plus sur la plateforme CrossFit Health afin d’accorder plus d’attention à la santé qu’à la concurrence.

Dave Castro quant à lui est apparemment sous le choc par la nouvelle. Cela signifiera le retrait des capsules Road To The Games sur Youtube et un grand changement dans la structure des compétitions régionales. Il dit qu’ils pourraient même être remplacés par un tout nouveau format pour 2019.

Qu’en pensez-vous de cette décision ?

 

Compétition

Aujourd’hui, près de deux semaines après les Opens, j’ai envie de vous écrire.
Je suis en arrêt, comme vous le savez, pour soigner mes blessures. Je ne pensais jamais trouver le temps aussi long pour 2 simples petites semaines. J’ai vraiment l’impression que les Opens m’ont changée. Je ne suis plus la même. Je suis comme moi, mais mieux. Je m’explique.
Ça peut paraître un peu égocentrique ou imbu de moi-même, mais c’est la réalité, c’est vraiment ce que je ressens.
Avant les Opens j’étais une fille qui regardait le Crossfit à la TV ou sur le web et qui me disait que je pourrais le faire moi aussi avec la pratique… de plusieurs années… on s’entends… Comme vous le savez, nous avons pris la décision de s’embarquer dans cette aventure-là un peu sur un coup de tête mon copain et moi. On s’entraînait oui, mais pas SI intensément… surtout on n’avait aucune expérience en Crossfit, en haltérophilie et encore moins en compétition. Mais on s’en fou, on voulait le faire.
Donc, on a commencé. Je vous épargne tous les détails, pour ceux qui me suive depuis les débuts vous les savez et pour les autres et bien dites-vous que c’est pareil que dans n’importe quel sport, des hauts, des bas, de la motivation, de la déception et surtout des illusions.
Avant les Opens, je ne comprenais pas la vie. Enfin, oui mais pas la vie de compétition ni la vie de Crossfit. Je voulais atteindre un classement visant les performances des athlètes l’an dernier…vraiment, un erreur de débutante… Les athlètes présentes l’an dernier évoluent au cours de l’année et il y a de nouvelles athlètes qui s’y ajoutent. J’avais aussi beaucoup de pression, je me mettais le poids de l’univers sur les épaules, je devais performer. Cela, même si je savais que je n’irais pas aux régionaux cette année.
Aujourd’hui et surtout au fil du temps lors des Opens, j’ai appris à lâcher prise sur les résultats extérieurs. 
J’ai appris à jouer. Je m’explique. Pourquoi je fais du Crossfit ? Parce que j’aime ça, j’aime la sensation musculaire et cardiovasculaire, j’aime la sensation de dépassement, j’aime ce que ça me procure mentalement comme satisfaction et surtout ce que ça fait à mon corps et ma santé (sauf quand je me blesse…) 
Il faut jouer lorsqu’on est en compétition ou même juste au gym, il faut avoir du plaisir, il faut aller à l’essence du pourquoi on pratique ce sport, parce que ça nous rend heureux. En tout cas, si ce n’est pas votre cas, essayez de revoir vos motivations 😉
J’ai appris sur qui je suis entant que personne et entant qu’athlète. J’ai compris mes limites et surtout que lorsqu’on croit atteindre notre limite… on ne l’a jamais vraiment atteinte… Sinon je crois que 80% des athlètes n’auraient pas terminé le 14.5 qui était ma foi terriblement difficile mentalement…
J’ai pris conscience que tout est une question d’équilibre. J’ai la chance que mon copain soit un mordu de Crossfit comme moi, mais il est important de toujours prendre soins de soi-même et de nos proches, d’avoir du temps de qualité avec les gens que nous aimons, ne jamais oublier que la vie ne tourne pas seulement autour du Crossfit…. C’est difficile, je sais, mais c’est tellement vrai.
Je suis plus heureuse. C’est gros comme réalisation, mais lorsque tu réalises autant sur toi-même par une expérience comme celle-ci, tu ne peux qu’être plus heureuse. J’ai des buts à courts et moyens terme au niveau sportif mais aussi personnel et professionnel. Je tente de créer un équilibre dans ma vie et tout ça parce que j’ai vécu énormément durant ces 5 semaines.
Donc oui, je crois qu’après les Open je peux considérer être une meilleure personne, surtout plus équilibrée et plus heureuse. Parce qu’après tout c’est ça l’important, être heureux. 
Bonne pratique de votre passion 🙂
Andy
Compétition

Petit retour en arrière. Lors de la 2e semaine, je me suis blessée. Je ne savais pas si c’était une micro-déchirure, quelque chose de déplacé ou autre. J’essayais d’utiliser le moins possible mes jambes dans mes workout en « compression » parce que c’était hyper douloureux et je voulais me laisser le temps de guérir. Finalement, cette semaine quand j’ai admis que 14.5, il y aurait des Thrusters et des Burpees assurément, je me suis dit que je devrais aller consulter un physio.
Jeudi après-midi mon premier rendez-vous. Après plusieurs tests, la conclusion est que mon bassin est déplacé, mon coccyx est déplacé, une vertèbre du bas de mon dos est croche, j’ai un ligament d’étiré au niveau de l’aine et une congestion musculaire à ce niveau dû à un manque de flexibilité… Ce qui fait que j’ai vraiment très mal… J’ai pris donc 2 rendez-vous en 2 jours pour régler le plus possible ce qui se réglait et vivre avec mon ligament étiré et lui donner du repos… après le 14.5 bien sûr…
Quand j’ai écouté l’annonce du workout, j’avais déjà démissionné dans ma tête… Le mouvement qui me fait le plus mal c’est le thruster… le deuxième, le burpee… Si c’était un AMRAP j’aurais pu me dire je vais prendre mon temps j’en ferai pas gros anyway… Mais non toi, c’est un For Time… qui totalise 84 Thrusters et 84 Burpees. Sérieux là ? Quand Castro annonce : You will have to finish it or you will have to quit… j’étais semi un pied dans l’abandon et le reste de mon corps dans le anyway il n’en reste qu’un DO IT.
Alors, samedi, j’arrive, je fais mes millions d’étirements/échauffements pour mon aine, je m’assure que mon squat n’est pas trop croche… Je fais quelques Thrusters léger, quelques burpees over-the-bar… et bon, j’y vais, plus vite ce sera fait et plus vite j’aurai mon congé.
Les 21 premiers thrusters ont été étonnement bien et les 21 Burpees over-the-bar aussi. J’avais confiance, je remerciais ma physio dans ma tête et je me sentais bien aka invincible. Je reprends la barre pour le 18. Aooouuutchhh Je sens un choc du ligament de mon aine et qui répercute jusque dans mon genou… J’en fais quelques uns… j’ai mal… vraiment mal… Mon juge me conseille d’arrêter, que ça ne vaut pas la peine de m’empirer pour un classement.. moi, je ne veux pas. Ça me prendra 1h s’il le faut, je vais prendre mon temps, contrôler ma descente pour ne pas me faire plus mal et j’ira 1 par 1 je m’en fou. Je. Veux. Le. Finir.
Le 18-15-12 ont été extrêmement difficile, physiquement oui, mais mentalement, c’était la mort… 1 sur 2 je me disais arrête t’as mal… et l’autre je me traitais de lâche de même penser abandonner rendu là. 
Rendue à la série de 9, j’avais les pieds engourdis comme si soudainement mes souliers étaient trop petits, mais 9 y’a rien là 9.. après avoir tout fait ce que j’ai fait. Je me donnais 2 par 2 le plus possible je ne pouvais plus penser à autre chose que finir, je voulais finir.
6.. Je lève la barre et tombe… ça n’allait pas du tout… Mais je devais me ressaisir. J’ai eu une poussé d’adrénaline, mon mental était rendu plus fort que tout, sans trop comprendre d’où ça venait, j’étais endolori mais plus forte que jamais j’en ai fait 4 de suite… pendant un instant j’ai même penser les faire les 6 d’un coup.. mais j’étais trop fatiguée, je ne pouvais juste pas.
3, non mais franchement 3 c’est tellement court, pu le temps d’arrêter, les yeux déjà pleins d’eau, de douleur, de fierté et de manque de souffle… Chaque fois que je faisais mon squat je voulais mourir et encore plus quand je levais la barre… les 3 burpees ont été sur le pilote automatique…
J’ai fini… je l’ai fait… je… n’ai… pas lâché. Wow.
26 minutes 59 secondes qui m’ont paru comme étant 4heures et demi de torture et de souffrance.
Ce n’est vraiment pas un « bon temps » mais c’est MON temps. Le temps que j’ai pu donné dans les conditions que j’avais à ce moment-là. Je me suis prouvée que mon mental était plus fort, que je pouvais le faire. Oui j’ai eu mal, mais je l’ai fait intelligemment pour ne pas lâcher, mais ne pas me blesser plus que je l’étais.
Je suis fière de moi. Maintenant, les Open sont terminés, je mérite mon 2 semaines de repos pour repartir de plus bel par la suite. J’ai déjà hâte… Je suis plus motivée que jamais… ma prochaine année sera remplie de hauts et de bas, d’améliorations et de frustrations mais surtout de passion.
J’espère que vous continuerez à me lire, parce que l’aventure ne se termine pas ici… pas pour moi en tout cas !
Les courageux qui veuillent voir ma performance (c’est très long..), le lien est ci-bas

À bientôt
Andy
Compétition

Le premier workout est fait. J’ai passé au travers. Ouf! Faisons un survol sur ma première expérience.

Jeudi soir, 20h.

Ordinateur branché sur ma télévision, en direct du site The Crossfit Games. L’annonce du premier workout, de ma première compétition à vie. J’ai le cœur dans la gorge, des gros papillons, du stress comme jamais et je me demande quelle mouche m’a piqué d’avoir voulu embarquer dans cette idée de fou.

Dave Castro annonce « 14.1 is 11.1, 14.1 is a repeat.
AMRAP 10 MINUTES 30 double-unders – 15 Snatch 75 pounds for men, 55 pounds for women. »
crédit photo Crossfit games
 

Première réaction. Ouf, c’est faisable. Je suis nulle dans les double-unders, mais je peux le faire. Le poids est léger, c’est réaliste. Yes ! Ça va bien aller.

Donc, mon copain et moi regardons en direct Fisher et Hendrick en face-à-face pour marquer la barre du 14.1. Ils ont eu l’air d’avoir plutôt mal. Là, j’ai commencé à faire une introspection. Garrett Fisher a fait 372 reps.  8 rounds et 12 Double-unders. Si un pro comme lui fait ça, moi je devrais faire quoi… 3 rounds ? 3 rounds et demi ? Ok, je me fixe comme objectif 3 rounds et advienne que pourra.

Vendredi soir

J’arrive au gym, parle à mon coach qui me dit carrément : « Voyons Andy, tu vas me faire 5 rounds minimum, t’es drôle toi! » Ce soir-là, il m’a fait faire 2 rounds avec 1 minute de break entre les 2 rounds. Ça m’a pris 4 minutes 27 secondes AVEC la minute de repos. Je me suis dit, ok 5 rounds facile, je vais être capable.

Entre-temps, je regardais le leaderboard de façon maladive, pour voir SI je fais 5 rounds, je me situerais où pour le moment. Tsé baser des attentes sur des suppositions et des résultats que tu n’as pas eu encore et que les points de toutes les participantes ne sont pas encore entrés… Ouin, belle attitude de championne. Mais je n’étais juste pas capable d’arrêter de cliquer sur le bouton Refresh et toujours y penser.

Samedi matin

On se lève, on déjeune, pour être honnête ça rentrait pas super bien, le cœur toujours dans la gorge, mais bâtard y vas-tu finir par descendre ce cœur-là … on se prépare pour faire nos commissions avant d’aller au Crossfit Saint-Hubert. Sur le chemin, je ris pour rien ou je ne parle pas je suis semi sur le pilote automatique et semi sur repeat à dire et redire les même choses par rapport au 14.1 et au classement à mon chum. Pauvre amour, je suis insupportable, mais lui, patient, reste calme… Il fait la compé lui aussi, mais moi je suis un peu « gossante », non à vrai dire je suis carrément chiante avec ça. Sorry.

Samedi, 13h30

On va chercher Simon Chapdelaine à la Zone Sportive qui lui, tout calme, donne un cours d’Haltérophilie juste avant de faire le workout. Y’est bin chill mettons. On arrive au Crossfit St-Hubert, estiiii que je stress (désolé du gros mot, mais je vous jure il était nécessaire). On voit les vagues. Guillaume (mon copain) passe à 14h30, Simon Chapdelaine à 14h50 et moi à 15h20. Ok… est-ce que je vous ai dit que j’étais stressée ?

Guillaume passe, je l’encourage comme une déchaînée, je lui cris de continuer, que bâtard c’est les 2 dernières minutes, la barre y’a pu le temps de la dropper. Aweiiiiillllleeee. 10 minutes passent et 245 reps plus tard, Guillaume est satisfait, il a fait plus que 5 rounds. Confortable avec son score, il reprend son souffle.

Simon passe, je l’encourage et je crie encore plus fort, je pense que ça m’aidait à sortir le stress peut-être. Il clanche ça, ça va vite, malgré quelques erreurs. 10 minutes et 310 reps passent .

Samedi 15h10

Je prépare ma barre, fais quelques double-unders, le bloqueur de ma corde lâche. AHHHHHHHHHHHHHHH…. C’est telllllement pas le temmmmpps. Le juge la répare pour moi, Merci Patrick!

Samedi 15h20

Le décompte, 3, 2, 1, C’est parti. 1er round, tout est sous contrôle, exactement comme je l’avais prévu. 2e round, mon cœur commence à battre de plus en plus vite, mes double-unders se font de moins en moins bien, mes snatchs ça va encore. 3eround de pire en pire, j’ai un poing dans une côte et pu de salive, ma bouteille d’eau est trop loin, on oublie ça., j’ai pas le temps d’aller la chercher. 4e round, mon soulier se détache. J’avais le temps pour ça moi … haha début du 5e round, il ne me reste plus beaucoup de temps je fais 14 Double-unders, le timersonne je me jette parterre. Je n’ai jamais eu aussi hâte de respirer normalement.

Je regarde mon juge qui me dit good job et que j’ai fait 4 rounds complet + 14 double-unders pour un total de 194 reps. Première réaction, whhaatttt ? J’étais certaine d’avoir fait 5 tours + 14 double-unders. Oh well. 
 

INTROSPECTION ET HUMILITÉ

Après avoir fait ma performance, on aurait pu croire que j’aurais lâché prise sur le leaderboard et que j’aurais « faite avec » le score que j’ai, mais non. Plus que ça allait et plus que je voyais mon nom baisser dans le classement. 200-300-400… j’espère pas baisser en bas de 500 là sinon c’est nul… 500-600-700.. ok vaut mieux en rire, faut croire que je suis moins bonne que je pensais 800-900… Est-ce que je peux rester dans les 1000 premières au moins ? Au final je suis arrivée 1623e pour ce WOD. Surprise ? Oui. Déçue ? Un peu. Soudainement plus les pieds sur terre ? Totalement.

MORALE

À quoi ça sert de fixer un objectif en classement dans une compétition que tu ne connais pas tes adversaires, d’où elles viennent, leur background, le nombre d’années d’expérience, le nombre d’heure passée au gym etc.. ? À quoi ça sert de focuser sur un chiffre qui n’équivaut en rien à la satisfaction de l’effort que tu as mis sur ton wod ? À quoi ça sert tout ce stress sur des éléments que tu ne peux contrôler ? Pourquoi j’ai accepté de m’embarquer dans cette aventure ?

Je savais que je n’irais pas aux régionaux cette année. Est-ce que je le fais pour un classement ou pour le dépassement de soi, pour l’expérience et pour me connaître encore plus entant qu’Athlète? La bonne réponse et la bonne attitude devrait être de me fixer MES objectifs en performance. Je voulais faire 5 rounds. Je ne l’ai pas atteint. Pourquoi? Qu’est-ce que j’aurais pu faire pour y arriver ? Baser ma satisfaction sur MA performance et apprendre. J’ai une grosse leçon d’humilité avec ma première semaine. Moi qui croyais être dans les 200e parce que j’avais testé ceux de l’an dernier, des WOD différents, avec des personnes différentes, dans une année différente… Je n’ai pas pris en compte l’évolution des athlètes de l’an passé, toutes les nouvelles personnes qui se sont inscrites et tous les facteurs variables. SI je n’avais pas rushé mes DU, SI j’avais pris un peu moins de Break SI SI SI, toujours des SI. Toujours une OVER-analyse de ma part pour justifier quoi…

Au fond, la seule chose que je peux contrôler c’est MA performance. 14.1 est terminé, je suis en apprentissage et je ne peux que faire de mon mieux et donner mon 110% pour les 4 autres semaines qui s’en viennent. J’appréhende ces prochaines semaines avec une attitude complètement différente et ô combien plus saine.

À suivre…

Voici le lien pour voir ma performance  J


 

Andy
Compétition

Oh.My.God….

2 semaines, 1 jour et quelques heures avant la diffusion du premier WOD des Opens… Va sans dire que j’ai beaucoup d’appréhension.

Je suis vraiment dans la phase de perfectionnement en ce moment pour être à mon meilleur lors des événements. Petite blessure au dos et à l’épaule… tsé quand c’est vraiment le moment… mais bon, c’est ça la vie « d’athlète ». J’ai un bon kinésithérapeute qui fait mon suivi et me permet de continuer à m’entraîner.

Je fais mes cours semi-privé d’Haltérophilie pour perfectionner mes Cleans et mes Snatchs. On va y arriver.

Je trouve ça plutôt drôle parce que je passe par plusieurs phases dernièrement vis-à-vis la compétition. La peur, la confiance, l’excitation, l’angoisse …

Il y a des jours, quand les trainings vont bien que je suis super confiante, je me vois terminer dans les 200e et je suis vraiment excitée… Je connais mes forces et je sais que certains trainings risque d’être un enchantement pour moi.

D’autres jours, quand je travaille des points plus difficile où je n’ai pas encore nécessairement la force requise ou la technique, j’angoisse.. J’ai peur de ne pas y arriver, de frapper un mur et me rendre compte que je ne suis pas si « hot » que ça.

Et il y a des jours comme aujourd’hui. Je suis endolori des épaules, mal au dos, mais confiante. Je fais la part des choses et je peux voir que oui, sûrement 2 wod sur 5 seront plus difficile pour moi avec ma jeune expérience de 7 mois en entraînement Crossfit et seulement 5 cours de technique Haltéro avec un coach d’Haltéro.

Mais c’est pas grave, je regarde ces Opens comme un défi. C’est moi contre moi-même, moi contre mon mental, moi contre mes objectifs et performances. Je ne veux plus trop regarder le ranking pour cette année, je veux compétitionner et pouvoir par après vraiment travailler fort sur mes forces et mes faiblesses et retourner l’an prochain et LÀ vouloir clancher.

Cette année, je veux être fière de ne pas m’être trouvé une excuse et je m’avoir inscrit. Je veux être fière d’avoir foncé dans un territoire inconnu. Je veux être fière de retrouver mon cœur d’athlète passionnée et qui donne son 100%.

J’en ai fait du chemin dans la dernière année, dans les 6 derniers mois. Je continue à m’améliorer un peu chaque jour et je prend de l’expérience.

Je suis contente d’avoir trouver une passion qui me permet de me retrouver avec moi-même et qui me comble physiquement et mentalement. Aujourd’hui le 12 février 2014, je suis pleine d’espoir et de bonheur en remerciant la vie d’avoir mis sur mon chemin ce sport.

Crossfit Games Opens, me voici 🙂